Experts at the UNFCCC’s 22nd Conference of Parties which began yesterday in Marrakech have proposed innovative approaches to solving the African energy challenge.
 
Speaking at a side event on Renewable Energy Performance Platform as a tool to deliver NDC Objectives on the first day of the conference, the experts believe that Africa’s energy poverty which leaves about 600 million people without access to electricity and McKinsey’s projection on $490bn investment needed by 2040 for new generation capacity in Africa constitute an invitation to explore innovative ways of overcoming the challenge.
 
One of such innovative solutions, according to Gareth Philipps, African Development Bank’s Chief Climate and Green Growth Officer, is results-based financing mechanism which allows donors to channel climate finance into different types of energy projects.
 
“Results-based financing is attractive because it takes away a lot of the risks from the donor and it simply says you give me the results and I will give you the money and it frees up the private and entrepreneurial sectors to come up with solutions to these problems,” Philipps added.
 
Results-based climate finance as a crediting mechanism is increasingly becoming an avenue to scale carbon mitigation by routing financial flows towards fiscal reforms for renewable energy, incentivize sectoral investments and leverage private capital.
 
Subha Nagarajan, Managing Director of Africa Overseas Private Investment Corporation (OPIC) and Andreas Gunst of DLA Piper were of the view that the Renewable Energy Performance Platform (REPP) which aims to mobilise private investment in renewable energy in sub-Saharan Africa, address early-stage barriers to renewable energy project development, and focus on small to medium-sized renewable energy projects can rewrite Africa’s energy story for good.
 
The platform’s innovative approach to providing technical and financial advisory while facilitating access to risk mitigation instruments and finance provided by REPP partners addresses challenges of funding gap, absence of development capital, lack of expertise in financial structuring and access to cheaper funding on the continent of Africa.
 
Developed by the United Nations Environment Programme (UNEP) and the European Investment Bank (EIB) in collaboration with the AfDB, USAID, OPIC and a host of banks with an initial funding of £48 million from the UK’s Department of Business, Energy and Industrial Strategy (BEIS), the Platform supports technologies in solar, run-of-river hydropower, onshore wind, biomass, geothermal and waste-to-energy with project types such as grid-connected and off-grid, public utilities and private offtakers, greenfield, brownfield and renewable storage hybrids.

En marge de la 22ème conférence des Nations les acteurs du secteur des énergies renouvelables se sont réunis le lundi 7 novembre 2016 au Pavillon Afrique de la COP22 et ont échangé sur les avancées en la matière
 
La conférence qui a eu lieu ce lundi 7 novembre 2016 dans le Pavillon Afrique en marge de la COP 22, a réuni plusieurs acteurs locaux et internationaux du secteur des énergies renouvelables afin d’échanger sur leur problématique commune. « Nous avons noté une avancée considérable ces dernières années dans le domaine, mais celles-ci sont disparates selon les régions. Aujourd’hui, 21 % de l’électricité sur le continent est produite par les énergies renouvelables et cela progresse », a lancé d’emblée Amine Homman Ludiye, directeur pour la région Afrique du Nord de l’entreprise Engie,
 
Pour étayer ses propos il a rajouté que le Maroc avait connu une croissance fulgurante ces dernières années, dû à une expertise accumulée. Et de rajouter que le pays avait débuté sa mutation énergétique depuis plusieurs années, lui conférant le statut de modèle en la matière. Un modèle à dupliquer pour partager son savoir faire aux autres pays africains.
 
Début octobre 2016, la Banque africaine de développement (BAD) recommandait au Maroc de mettre le cap sur les microcentrales, selon un communiqué de l’organisation panafricaine. « Au-delà des grands complexes industriels solaires, éoliens et hydrauliques destinés aux besoins en électricité du pays, la construction des microcentrales +constitue une option intéressante+, essentiellement pour l'approvisionnement des zones rurales éloignées », note la BAD dans un récent rapport dédié au secteur en Afrique du Nord, intitulé Le secteur des énergies renouvelables et l’emploi des jeunes au Maghreb.
 
Le Maroc produit environ 6135 MW d'énergie par an, une production qui se répartit comme suit : 4 166 MW par des centrales électriques classiques (68,4%) ; 1 748 MW d'énergie hydraulique (28 %) et 222 MW d'énergie éolienne (3,6 %).
Réponse : 68,4%
 
« Nous sommes sur le bon chemin. Il est important maintenant de réunir nos connaissances communes, et se concentrer davantage sur les petits projets et changer notre point de vue sur l’efficience de projets moindres mais qui nous permettre d’apprendre davantage sur des process à élargir pour les appliquer sur des projets plus importants », a constaté Andreas Gunst, spécialiste en Energie et projet d’électricité à DLA Piper Global Law Firm.
 
Mais tout le monde n’est pas toujours d’accord sur cette approche, puisque la volonté politique manque très souvent et que l’argent n’est pas toujours la solution à la résolution des problèmes climatiques que rencontre la planète.
 
« Nous savons que cela sera très difficile que tous les pays soient spontanément au même niveau de progression au niveau des énergies renouvelables et aujourd’hui au lieu de parler pourcentage, il faudrait parler des chantiers majeurs à traiter. L’énergie est fondamentale dans notre quotidien, et nous devons convaincre les politiciens d’obtenir les financements dont nous avons besoin », a suggéré Gareth Phillips, spécialiste en chef du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement (BAD).  
 
« Tout n’est pas qu’une question d’argent. Il faut identifier les sources, les ressources, et l’environnement, s’il est stable ou changeant, a réagi Rachel Child, directrice pour la Qualification à Camco Clean Energy. Les moyens techniques sont immenses, les finances sont à trouver et il y a des moyens pour y accéder. Nous n’avons pas une ligne directrice et nous nous tournons vers les agences de développement. Or, la question fondamentale à se poser c’est : pour quel projet nous souhaitons investir et quelles sont les conséquences à court et moyen terme ? ».

En marge de la 22ème conférence des Nations les acteurs du secteur des énergies renouvelables se sont réunis le lundi 7 novembre 2016 au Pavillon Afrique de la COP22 et ont échangé sur les avancées en la matière
 
La conférence qui a eu lieu ce lundi 7 novembre 2016 dans le Pavillon Afrique en marge de la COP 22, a réuni plusieurs acteurs locaux et internationaux du secteur des énergies renouvelables afin d’échanger sur leur problématique commune. « Nous avons noté une avancée considérable ces dernières années dans le domaine, mais celles-ci sont disparates selon les régions. Aujourd’hui, 21 % de l’électricité sur le continent est produite par les énergies renouvelables et cela progresse », a lancé d’emblée Amine Homman Ludiye, directeur pour la région Afrique du Nord de l’entreprise Engie,
 
Pour étayer ses propos il a rajouté que le Maroc avait connu une croissance fulgurante ces dernières années, dû à une expertise accumulée. Et de rajouter que le pays avait débuté sa mutation énergétique depuis plusieurs années, lui conférant le statut de modèle en la matière. Un modèle à dupliquer pour partager son savoir faire aux autres pays africains.
 
Début octobre 2016, la Banque africaine de développement (BAD) recommandait au Maroc de mettre le cap sur les microcentrales, selon un communiqué de l’organisation panafricaine. « Au-delà des grands complexes industriels solaires, éoliens et hydrauliques destinés aux besoins en électricité du pays, la construction des microcentrales +constitue une option intéressante+, essentiellement pour l'approvisionnement des zones rurales éloignées », note la BAD dans un récent rapport dédié au secteur en Afrique du Nord, intitulé Le secteur des énergies renouvelables et l’emploi des jeunes au Maghreb.
 
Le Maroc produit environ 6135 MW d'énergie par an, une production qui se répartit comme suit : 4 166 MW par des centrales électriques classiques (68,4%) ; 1 748 MW d'énergie hydraulique (28 %) et 222 MW d'énergie éolienne (3,6 %).
Réponse : 68,4%
 
« Nous sommes sur le bon chemin. Il est important maintenant de réunir nos connaissances communes, et se concentrer davantage sur les petits projets et changer notre point de vue sur l’efficience de projets moindres mais qui nous permettre d’apprendre davantage sur des process à élargir pour les appliquer sur des projets plus importants », a constaté Andreas Gunst, spécialiste en Energie et projet d’électricité à DLA Piper Global Law Firm.
 
Mais tout le monde n’est pas toujours d’accord sur cette approche, puisque la volonté politique manque très souvent et que l’argent n’est pas toujours la solution à la résolution des problèmes climatiques que rencontre la planète.
 
« Nous savons que cela sera très difficile que tous les pays soient spontanément au même niveau de progression au niveau des énergies renouvelables et aujourd’hui au lieu de parler pourcentage, il faudrait parler des chantiers majeurs à traiter. L’énergie est fondamentale dans notre quotidien, et nous devons convaincre les politiciens d’obtenir les financements dont nous avons besoin », a suggéré Gareth Phillips, spécialiste en chef du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement (BAD).  
 
« Tout n’est pas qu’une question d’argent. Il faut identifier les sources, les ressources, et l’environnement, s’il est stable ou changeant, a réagi Rachel Child, directrice pour la Qualification à Camco Clean Energy. Les moyens techniques sont immenses, les finances sont à trouver et il y a des moyens pour y accéder. Nous n’avons pas une ligne directrice et nous nous tournons vers les agences de développement. Or, la question fondamentale à se poser c’est : pour quel projet nous souhaitons investir et quelles sont les conséquences à court et moyen terme ? ».

Près d’une année près la signature, à Paris, d’un accord historique visant à limiter le réchauffement climatique, les 196 États acteurs des négociations sont réunis depuis lundi 7 novembre, à Marrakech (Maroc), pour la 22e conférence des Nations unies sur le climat (COP22). Objectif de cette COP22 : concrétiser les engagements pris l’an passé, à l’issue de la COP21.
 
Ce lundi 7 novembre 2016, la grande salle plénière des Nations unies a fait le plein. Ségolène Royal, ministre française de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat, a eu l’honneur de déclarer l’ouverture officielle de la Conférence.
 
En sa qualité de présidente de la COP21, elle s’est réjouie du succès de l’édition précédente, saluant au passage la ratification de l’Accord de Paris par 100 pays à la date du 6 novembre 2016. « Nous avons rendu possible ce qui était dit impossible, avec obstination, sans jamais relâcher l’effort. C’est un moment historique dans l’humanité. Nous pouvons être fiers de notre travail », a indiqué Ségolène Royal.
 
Reste que de nombreux pays hésitent encore à signer le document. « Je lance un appel aux 96 pays qui n’ont pas encore ratifié l’Accord de Paris de le faire avant la fin de l’année 2016 », a plaidé la ministre française. Au passage, elle a exprimé un satisfecit pour l’engagement des pays africains : « dans ce combat contre le réchauffement climatique, les pays africains sont les plus mobilisés, créatifs et engagés. Ils inventent le monde de demain avec le plan de l’Union africaine de produire de 50% des énergies renouvelables à l’horizon 2030. » Et Ségolène Royal d’ajouter : « J’en profite donc pour demander la justice climatique pour l’Afrique. C’est là que se trouve la priorité et l’espérance ».
 
Pour Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères du Maroc, à qui revient de porter le flambeau de la COP22, il existe désormais un « contexte porteur d’espoir et d’attente pour l’ensemble de l’humanité, dont des pans entier souffrent au quotidien ». La prise de conscience est collective : il faut apporter des réponses tangibles au plan climatique.
 
« Il nous appartient d’être à la hauteur de ce défi planétaire. +Le soleil n’ignore pas un village parce qu’il est petit+ », a poursuivi le ministre en citant un proverbe africain. « La mobilisation inédite et la volonté politique exprimée au plus haut niveau ont été couronnées par l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris. C’est une avancée inédite, accomplie. Il nous faut capitaliser sur ce dynamise par le biais de décisions orientées vers la mise en œuvre », a soutenu Salaheddine Mezouar.
 
Si la COP21 de Paris a débouché sur un accord qui engage les pays, la COP22 à Marrakech doit faire place à l’action, aux dires du chef de la diplomatie marocaine. Pour ce faire, son pays propose la création d’une plate-forme de plusieurs pays afin d’accompagner la mise en forme des engagements pris, il y a un an. Pour parvenir à cet objectif, le royaume chérifien entend favoriser un dialogue ouvert avec toutes les parties prenantes.
 
« Nous devons œuvrer à renforcer les mécanismes. Il doit intervenir à tous les niveaux, des petits projets aux grands, transcendant les frontières dans le cadre de partenariats gagnant-gagnant. Et puis, ce n’est pas un simple changement qu’il nous faut. Il faut également un changement civilisationnel, il nous faut aujourd’hui mettre en avant les modèles de développement innovants à même de transformer toutes les économiques, du Nord et du Sud. Nous devrons faire montre de transparence », a plaidé le ministre Mezouar.
 
Une idée que partage Patricia Espinoza, secrétaire exécutive de la conférence des parties (acronyme en anglais UNFCCC « Travaillons de concert rapidement et sur tous les fronts. Les ressources financières sont disponibles, mais ne sont pas suffisantes. Alors, les contributions nationales doivent être intégrées aux politiques nationales. Ensemble nous pouvons faire de la COP de Paris une réalité ».

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